Le virus Oropouche se transmet principalement par des moucherons piqueurs. Il est également possible que des moustiques en soient les vecteurs. Découvert en 1955, il est responsable de la fièvre Oropouche. Au départ, cette maladie était endémique en Amérique centrale et aux Caraïbes. Toutefois, elle s’est propagée dans d’autres zones en 2023. En 2024, plusieurs régions ont été répertoriées avec des cas de transmissions locales,notamment en Bolivie, au Brésil, en Colombie, au Pérou, à Cuba et en République dominicaine. Le nombre de cas signalés dans ces régions continue d’ailleurs d’augmenter selon l’OMS. La situation devient préoccupante, d’autant plus que des décès ont été répertoriés en 2024.
Comment se transmet le virus Oropouche ?
Le virus Oropouche se transmet par la piqûre de certains arthropodes. Les moustiques sont généralement plus actifs la nuit, tandis que les moucherons le sont davantage l’après-midi.
Autrefois, aucune recherche n’avait confirmé une possible transmission du virus entre les humains. Cependant, il se pourrait qu’il se transmette au fœtus pendant la grossesse. Plusieurs cas répertoriés au Brésil en 2024 ont conduit à cette conclusion. Les recherches se poursuivent aujourd’hui pour en savoir plus.
Quels sont les symptômes de la fièvre Oropouche ?
La fièvre Oropouche provoque les symptômes suivants 3 à 8 jours après la piqûre :
- La fièvre
- Des maux de tête
- Une soudaine sensibilité à la lumière
- Des douleurs musculaires
- Des douleurs articulaires
- Des éruptions
- Des nausées et des vomissements
- Une douleur derrière les yeux
- Des frissons
Les symptômes durent généralement 2 à 7 jours et peuvent réapparaître quelques jours ou semaines plus tard et entraîner des maladies graves comme une méningite, une encéphalite ou des hémorragies.
En général, ces symptômes disparaissent d’eux-mêmes en quelques jours ou quelques semaines.
Y a-t-il des traitements contre la fièvre Oropouche ?
Il n’existe pas de traitement spécifique contre la fièvre Oropouche. Les médecins peuvent simplement prescrire des médicaments pour soulager les symptômes.
Qu’en est-il des préventions ?
Pour l’instant, il n’y a pas encore de vaccin contre la fièvre Oropouche. Néanmoins, cela ne devrait pas tarder, vu la propagation de la maladie. En attendant, nous recommandons les protections individuelles pour éviter de contracter l’infection. Voici nos conseils :
- Utilisez des répulsifs à base d’icaridine, de DEET ou d’IR3535 pour éloigner les vecteurs (informations recueillies sur le site de l’OMS)
- Portez des vêtements de protection
- Optez pour des moustiquaires à mailles fines. Les moucherons piqueurs sont minuscules et capables de passer à travers les mailles moyennes
La fièvre Oropouche est l’une des maladies les plus courantes en Amérique Centrale. En général, elle est sans gravité et guérit d’elle-même en quelques jours. Toutefois, elle peut entraîner des complications graves chez les personnes vulnérables ou plus à risque comme les femmes enceintes. Nous vous conseillons donc de prendre les mesures de protection nécessaires avant de vous envoler pour les régions à risque.
Nous proposons justement une consultation prévoyage au cours de laquelle :
- Évaluation des risques sanitaires associés à votre itinéraire
- Conseils prévoyage personnalisés
- Recommandation des vaccins nécessaires
- Prescription des traitements prévoyage, si besoin
Suite à cette consultation, le Groupe Santé Voyage peut vous conseiller sur les autres vaccins recommandés pour votre voyage et offrir les services de vaccination prévoyage. Contactez-nous.